Alors ce midi, sans nous dégonfler, nous voilà parties, avec un Loustik en rollers et une farfadette en tongs alors qu'il pleuvait des cordes.
Bon, on peut pas dire que l'entrée peut se rater, vu le mondre de banderoles accrochées...par contre, sur le parking, trés trés peu de voitures, à ne pas savoir ou se garer....
A l'intérieur, moins de 10 personnes ( dont nous 4 quand même) et des stands, mais avec des gens en train de manger parce qu'il est 12h . Pour vous résumer, c'est un peu comme les foires par chez vous parce qu'il y a des commerçants qui font l'article, mais la différence c'est qu'ils ont l'accent espagnol. Alors nous avons eu droit au balai magique qui absorbe 10 fois plus, à la lime magique ( où le Mr pensait que j'étais colombienne alors que je lui disais "ésthéticienne), l'aspirateur formidable , appellé plus communement ramasse-miettes.
Inquiètes cependant des stands manquants, j'ai tout de même demandé à la gentille dame de la caisse quand les autres seront là et nous voilà rassurées: ils arrivent mercredi, les autres. Et ce qui est formidable c'est que le ticket est valable pendant toute la durée du salon, en plus d'être trés drole.
Aprés cette folle sortie il était plus que temps de nourrir la marmaille...heureusement, un nouveau salon de thé s'est ouvert, avec gauffres et crépes annoncées sur le panneau exterieur. C'était un petit repas tranquille, rythmé par un Loustik passionné par la montée des eaux de la rue ( "regarde maman la roue de la voiture elle est inondée") , et surtout le fou-rire quand nous avons remarqué que le cuisto spécialiste es crépes était en fait chinois, mais habillé comme un gondolier de Venise.
En sortant nous avons assisté à un drame: il y avait là, par terre, une perruque échappée de chez le coiffeur d'en face. Désésperée et/ou trop pressée de s'enfuir pour ne pas finir sur une tête qui ressemblerait à celle d'O*phelie Wint*er, cette malheureuse avait omis de regarder la météo, et s'était noyée, là, de l'autre côté de la rue. Et il était trop tard pour la sauver....
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