Tous les jours quand je me reveille et que ma farfadette prend son biberon dans le hamac avec moi, je me dis que j'ai de la chance. De voir des cocotiers partout autour de ma terasse, le soleil qui rayonne, les perruches gris-bleu dans les arbres. Je me dis aussi que c'est super d'aller bosser dans un endroit qui me plait avec des gens qui ont des idées comme les miennes et avec qui je ne me prend jamais la tête, des gens avec qui desfois je passe le WE ou des soirées à refaire le monde. J'ai aussi de la chance d'avoir des amis proches qui s'occupent souvent de ma fille, qui me soutiennent et que j'ai pas envie de voir partir loin. Heureuse d'avoir un toit pour dormir, à manger comme il faut même si desfois les fins de mois sont dures.
Sauf qu'il y a des jours où on se reveille pas top, qu'on voudrait que la journée soit déjà terminée, que le boulot nous gonfle, et que de fil en aiguille ma pensée divague sur mes deux amies perdues, leur joie de vivre et nos fous-rires, et l'injustice qu'elles ne soient plus là...et aujourd'hui était un jour comme ça, où j'ai retenu mon envie de pleurer jusqu'a ce que je pousse la porte de la maison....vivement demain.
Made in Guyane, 20h55
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